VMM, les avancées actuelles
Dans notre brève du 29 Mars, nous dévoilions la version actuelle des gabarits de construction d'appareils de voie VMM, avec les déviations simples SNCF 1921 tangente 0.13 à gauche et à droite.
D'autres géométries pourraient suivre pour ceux d'entre vous qui souhaitent poursuivre leurs constructions en VMM car comme vous le savez, nous n'avons pas l'intention d'abandonner au milieu du gué ceux qui se sont engagés avec nous.
Nous maintenons toutefois l'intention de base, à savoir, renoncer à porter l'évangélistion à bout de bras.
Poursuivant ce développement, voici les fonderies des coeurs complets SNCF 1961 tangente 0.13.

De nouveaux coeurs complets
La démarche est la même que pour les quatre premières fonderies en tangente 0.11 : ajouter des tenons de positionnement des coeurs dans les traverses, un tenon prolongé pour le branchement électrique et supprimer en Proto'87 le recours obligé aux tirefonds du Club Proto.
Cette demande de membres du Club, en effet, faisait appel à des composants qui ne sont pas commercialement disponibles mais proposés seulement en interne.
Notre propos, chez Apogée Vapeur, est de promouvoir la norme de roulement Proto'87 et pas seulement une association.

Sarrancolin, une vielle connaissance
.Il y a déjà 8 ans de cela, une éternité, l'ami Sylvain Costes du club de Montréjeau m'adressait des photos de traverses Orion de l'ancienne Compagnie du Midi. Apogée Vapeur a tenté d'apporter sa petite contribution : nous avons conçu des traverses Orion formattées pour notre imprimante de l'époque avec sa résine cassante et dispendieuse.
Voici des appareils en rail assemblés, contrerails modifiés par rapport à nos kits VMM.
Les photos sont (c) AMRM - Sylvain Costes, publiées sur un fil de discussion ou transmises directement, avec nos remerciements pour leur aimable autorisation.
Ne manquez pas notre nouvelle page de galerie !

Oû avions-nous la tête ?
J'allais oublier la 2C2 Midi 3800 !
En voici le train complet, puisque la première série de ces machines partage ses essieux avec la 2D2 montrée pas plus tard qu'hier.
Attention, c'est uniquement le cas de la première série de ces machines, car les suivantes ont été équipées d'un entraînement différent.

Ces nouvelles fonderies sont accompagnées d'un bon paquet d'autres.
Les annonces de nouvelles références livrables ne doivent pas masquer les travaux de réassort, en voici deux parmi d'autres : notre grand succès parmi quelques autres, l'essieu de tender 35 m3 Nord, ainsi que l'un des essieux de 3.140C contre lequel même l'ami Léonard Demarcq n'a rien trouvé à redire, sinon que sa religion l'interdit.
Nous, on lui trouve des défauts rédhibitoires, à ce train de roues, on peut en faire la liste au besoin ! ;-)

2D2 5000 ex Midi : des porteuses inimitables
Les porteuses des bogies de la machine sont particulières et méritaient une représentation fidèle, la voici livrable : ref 51613R.

Les roues motrices
Les fonderies sont arrivées et nous avons admiré les formes tout à fait originales des rayonnages de cette roue motrice, aussitôt reçues, aussitôt usinées.
On remarque que la face interne des roues, sur son pourtour bien visible quand on regarde la machine à sa hauteur en vue de trois quart, est pleinement représentée avec ses arches caractéristiques qui ressortiront parfaitement si vous jouez avec les nuances de teintes.

Et voici le train complet de la 2D2 5000, ex Midi E4800.
Les entraînements ne sont pas montés, vous verrez pourquoi ci après, mais grâce à l'absence de maneton usiné sur ces roues nous pouvons inclure la grappe en impression 3D sans supplément de prix.

Nous vous avions motré la grappe imprimée en 3D reçue voici quelque temps déjà.
La voici validée en installant un entraînement sur l'une des roues Proto 87 montrée plus haut.
Mais attention à la bourde...

Voici l'erreur à ne pas commettre, et que nous avons évidemment commise : tenter de dégrapper les entraînements par cisaillement avec une pince coupante à ras.
C'est mortel, car la pièce comporte une partie trop faible au niveau des ressorts !
Tous les entraînements ont cassé à ce niveau, sauf lun seul et unique exemplaire montré à l'image précédente.
Voici tous les morceaux de ce résultat peu brillant...
Nous avons aussitôt modifié la grappe pour limiter les effets de cette faiblesse, la nouvelle version arrivera dans quelques jours.
Et tout aussi important, nous avons trouvé une autre manière de dégrapper ces pièces qui cette fois permet de le faire sans détruire ces points faibles
La méthode fait appel à nos limes coulisses, dont le mordant se limite à la tranche dont la forme demi-cylindrique est parfaite pour n'entraîner aucun dérapage et très peu d'efforts latéraux.
Des preuves dans une ou deux brèves, nous vous le disions, notre actualité est très chargée !

Pourquoi faire simple quand on est mécanicien ?
Nous l'écrivions le 32 Mars dernier, nous avons cru à une blague en lisant un fil de discussion sur un forum sans éthique ni modération (FSENM).
Sur ce fil, un modéliste talentueux bien connu, Loustic, montre deux conversions de modèles industriels actuels : une 030 TU et une 3.140C.
Je cite ici sa vidéo, très probante.
Certains points, cependant, méritent d'être repris et complétés ici selon un point de vue différent.
Par exemple, Louis adapte nos roues aux axes existants sur le modèle : il réalèse nos roues pour réutiliser les axes et les bagues isolantes du modèle d'origine.
De notre côté, nous roues sont conçues pour être utilisées par des modélistes qui ne disposent pas d'un tour.
Elles sont alésées à des diamètres constants, soit 2.39 mm pour la plupart des roues motrices et 1.96 mm pour la plupart des porteuses, les rares exceptions sont indiquées dans les fiches des références correspondantes.
C'est l'axe qui est variant dans notre concept, ainsi que le montre notre page spécifique.
L'approche de Loustic est hors de portée de la quasi totalité des modélistes qui ont adopté nos roues.
Alors non, il n'y a pas de roues alésées à 1.7 mm, ni à 3.0 mm, mais il y a des axes dédiés pour la plupart des problèmes posés par les modèles connus de nos services.

Un outil inaccessible, ou une fourniture de notre étagère ?
C'est l'alternative que nous vous proposons : soit vous trouvez que tout faire vous-même c'est du vrai modélisme et vous fabriquez un outil qui ne servira que pour un seul montage.
Vous avez un rond d'aluminium en stock, bien sûr, vous savez faire trois perçages à 120 °, tailler votre flanc d'alu, faire un couvercle - ah non, il fallait le faire avant !
Démontez ce flanc et votre centrage est perdu.
Ou alors, vous optez pour nos axes Miquado qui sont prévus à un diamètre de 2.00 mm parmi d'autres solutions, et il n'y a rien à usiner.
Il vous suffira de transférer le pignon et les paliers.

Les manetons à l'anglaise, ou des manetons adaptés ?
C'est avec des manetons anglais Romford / Markits que nous avons rendu nos roues compatibles, car ils étaient répandus dans les kits, chez Markits et chez plusieurs détaillants français tels que Railway.
Problème de ces manetons : le filetage à M1.6 mm était hors tolérance, nous l'avons mesuré au projecteur de profil chez mon fournisseur de tarauds, raison pour laquelle nos roues sont taraudées à M1.7 mm et en effet, si on y installe des filetages à M1.6 mm, ça fonctionne quand même.
Mais ces fournitures à bon marché doivent être usinées deux fois : pour supprimer le congé de raccordement qui empêche de les visser à fond, et pour diminuer la longueur du filetage qui dépasse de la face interne du moyeu.
Alors soit vous faites le même bricolage que Loustic ici et si vous ne cassez pas le maneton il se vissera à fond, soit vous prenez les nôtres qui sont déjà usinés correctement, ne sont pas "super deluxe" comme les Markits mais adaptés au problème à résoudre.
De plus, ils sont en maillechort et donc de la même teinte que votre embiellage.

Calage à l'américaine, ou des outils adaptés ?
C'est avec un Quarterer que Loustic a réalisé son calage, alors qu'il dispose aussi d'un autre outil de sa conception.
Bien sûr que ça fonctionne, si on sait comme lui créer des clinquants, des cales d'épaisseurs et tutti quanti, opérations totalement inaccessibles à l'immense majorité d'entre vous.
Mais comme nous le montrons sur notre page de conversion, avec des outils adaptés comme le Quadra et en particulier avec nos faux manetons, cela devient particulièrement simple.

Maneton sur le rayon et non entre les rayons
Léonard Demarcq montre un comparatif de la roue Apogée Vapeur modifiée par Loustic, avec désormais une bague isolante disgracieuse défigurant le moyeu et totalement inutile dans ce cas, qui amplifiera les phénomènes de voilage et n'est certes pas prévue pour être ainsi démontée et remontée - vous aurez dans ce cas le même problème à terme qu'avec les roues Loco-Diffusion.
D'origine, le bout d'axe que nous vous livrons est en inox et à l'échelle par rapport au vrai.
Mais ce qui m'a vraiment fait tomber les chaussettes, c'est mon erreur au niveau du maneton entre les rayons au lieu d'être sur le rayon !
J'essaie habituellement de faire du travail correct, j'ai donc cherché d'où venait mon erreur.
Bingo, j'ai commis la bourde ultime en me basant sur une doc de merde et catastrophiquement fausse : la fiche documentaire Loco-Bévue !
Cette fiche est d'ailleurs aussi publiée sur le site REE, dans l'historique de la machine réelle...

Nostra maxima culpa
Nos dessins ont donc été immédiatement revus et le moyeu de maneton fautif déplacé séance tenante.
Les nouveaux modèles maîtres sont en production.

Juste un peu de patience
Dès que nous recevrons ces impressions, comme il y a d'autres modèles maîtres à produire, nous referons un lancement de fonderies.
Compter quand même plusieurs mois, mais vous reverrez ces roues en version 3 !
Remplacement sur demande pour les possesseurs de nos trains de roues.
Une remarque importante : nous faisons ici honneur à une objection bien fondée à la conception de ce produit, car nous sommes tout à fait ouverts à la critique justifiée.
Ce n'est pas pour autant que vous verrez de sitôt une locomotive de Léonard Demarcq équipée de nos roues, si j'en crois ce que je lis sur le FSENM et qui m'a fait bien rire !

Enfin on nous la demande !
Nous étions prêts depuis longtemps à nous attaquer à cette machine mythique qu'est la Buddicom, visible aujourd'hui à la Cité du Train de Mulhouse.
Des roues de 1700 mm avec initialement une absence tout à fait notoire de contrepoids, et le bandage fixé au rayonnage comme à cette époque.
Ajoutez-y un moyeu considérable, et vous obtenez ce nouvel essieu !

Cette machine ne pouvait pas avoir de roues porteuses "ordinaires" telles qu'on les a produites ensuite pendant des décennies, les traditions étaient encore fluctuantes.
Comme nous n'avions pas encore de roues porteuses d'un mètre pourvue de 11 rayons, il a fallu en faire une.
Sans oublier bien entendu la fixation originale à sept boulons entre le bandage et le moyeu.
Heureusement, l'essieu porteur avant est connu depuis le tender de notre Bourbonnais.

Les catégories de trains complets s'étendent donc encore une fois pour inclure le type 111.
Voici le train complet !
L'actualité est lourde ces temps-ci et si vous avez cru à un poisson d'avril, ce n'en est pas un.
Par contre, j'ai cru à une blague en lisant un fil du FSENM, nous y reviendrons...