Petit retour sur VMM
En Mars dernier, nous lancions le dimensionnement et la production de nos sets d'appareils de voie en rail à double champignon code 75 du Paris-Orléans.
Nous avons totalisé 40 réservations au lieu de 48 annoncés, dont 8 pour nos propres essais, donc 32 exemplaires pour la totalité du marché français.
On ne se refait pas, nous étions aussi enthousiaste que d'habitude en ce domaine.
Nous avons aussi montré la traversée de jonction double correspondante en tangente 0.13 dont voici à nouveau l'image.
Comme disait Brassens : "Si le public en veut, je les sors dare dare, s'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare".
Autant dire qu'on ne va plus vous importuner avec ça, puisqu'il suffira d'attendre la sortie du modèle Peco d'appareil britannique au 1:76 ou de demander à notre estimé confrère français une version sans assemblage ou presque.

L'avenir de VMM
Il se pourrait que nous reprenions la fabrication de la version 2 de nos appareils en rail Vignole de la gamme SNCF 1961, mais pour cela il faut vous manifester.
Pour rappel, la version 3, ApoClips a été décliné en Vignole 70 et DC 75 et les premiers appareils en DC 75, mais comme cette démarche ne vous a pas intéressés, on n'insiste pas.
La version 1 était basée sur notre grappe de détaillage 31001M, alors que la version 2 utilisait un tenon cylindrique.
Nous avions du nous arrêter la version 2 suite au cafouillage de Shapeways qui avait doublé ses prix.
L'entreprise ayant repris avec des tarifs moins délirants, nous pourrions reprendre à 50.00 € le kit de branchement simple, un peu moins par set de quatre exemplaires.
La balle est dans votre camp : si on groupe un strict minimum de 40 kits SNCF 1961 d'ici fin 2025 on peut les lancer.
Sinon en respectant votre choix, on vous fiche la paix !

Les incunables : une autre 231C Jouef en attendant la R37
Séquence nostalgie chez les modélistes : juste après la version 6 volts à moteur saucisson, Jouef en a sorti une évolution limitée avec un tender moteur mais toujours avec les roues pleines de la version d'origine.
Cette photo est aimablement transmise par le nostalgique en question : (c) Emmanuel Tiso.
Sur les flancs droits des longerons, on voit l'ergot du pignon intermédiaire entre les essieux successifs mais, dans cette version, une seule roue est équipée d'un pignon inutilisé.
Avec les axes à une polarité et l'autre roue isolée par un canon, la prise de courant s'effectue au moyeu.
L'essieu médian sans boudin permettait de tourner sur place ou presque...
Voici notre proposition, qui comporte elle aussi de nombreux composants pour respecter ces contraintes que nous nous sommes imposées, elles font partie du plaisir.

Je ne pense pas avoir illustré la technique pour solidariser électriquement une roue Apogée Vapeur à son axe, il est temps d'y remédier pour les roues de droite de cette machine.
Avant montage des roues sur l'axe, sur la table d'une perceuse colonne, nous posons un mors Quadra dont le V est bien pratique pour loger le bossage du moyeu de la roue quand on pose la face interne du bandage pour avoir une bonne référence horizontale.
Le mandrin de ces perceuses bon marché ne descend pas à zéro de serrage, ni même à 1 mm : il est donc intéressant d'avoir en réserve quelques forets de petit diamètre à queue de 3.2 mm car il faut se préparer à une assez courte durée de vie...
Le perçage à 0.5 mm s'effectue "entre cuir et chair", donc ici entre le bandage et le rayonnage, ce qui sectionne la bague isolante sur place et met à nu le métal des deux composants à relier électriquement.
On peut alors chasser une section cylindrique de laiton de 0.5 mm et de la couper avec une pince coupante à ras.

Nous utilisons naturellement l'outil Quadra pour caler et presser ces empilages.
Il est pratique de presser d'abord une bague intermédiaire dans chaque roue.
Ensuite, on monte les trois roues shuntées sur les trois axes.
Pour chaque axe, les deux guides sont le long des roues et encadrent l'empilage de pièces libres sur l'encoche de 2 mm.
Une fois les roues calées et le montage engagé, on peut retirer les guides car sinon on risque de serrer l'ensemble, qui n'a plus qu'un jeu de 0.8 mm environ après pressage complet.
Et voilà, finalement c'est assez vite fait et le remontage de la machine peut commencer !
Retrouvez tous les détails de cette conversion sur notre page 2.231C !

Le mors Tell : nouvelle variante
Depuis notre brève du 18 Août, l'activité dans le domaine de VMM a été des plus réduites.
C'est donc avec plaisir que nous sortons une nouvelle référence de Mors Tell pour l'ajustement de profilés Peco code 75 en lieu et place des profilés Micro Engineering.
Nos références précédentes de mordaches, rappelons-le, sont destinées aux profilés double champignon code 75 et Vignole code 70.
Voyons d'abord la raison pour laquelle ce nouveau jeu de mrodaches a été créé.
Sur l'image de gauche, on voit un profilé Peco code 75 et un profilé Micro-Engineering code 70.
Les deux champignons ont la même largeur, nous pouvons donc conserver l'une des mordaches Vignole.
La hauteur est bien sûr plus importante chez Peco, ce qui ne change rien à l'outil.

La largeur du rail Peco augmente de 0.15 mm, ce qui implique une nouvelle largeur d'ornière et donc un jeu de trois nouvelles mordaches.

Le profilé Peco : vraie ou fausse bonne idée ?
On nous a donc sollicité pour des Mors Tell adaptés au profilés Peco Vignole code 75.
Mais est-ce vraiment une bonne idée, voilà une bonne question...
Quinze centièmes de plus en largeur, mine de rien, cela change pas mal de choses.
Employer ces profilés en lieu et place des rails Micro-Engineering fournis avec nos kits, c'est risquer pas mal de difficultés d'insertion dans les pièces en plastique injectées de nos grappes de détaillages 31000M.
Dans les pièces imprimées en 3D de nos versions Vignole code 70 récentes, c'est risquer pas mal de casse.
Et dans notre solution actuelle ApoClips, vous risquez fort de ne pas pouvoir les fermer.
Nous déconseillons donc fortement !

Réassort de roues motrices de 16.3 mm
Tiens, certains essieux de 1.150E arrivent au bout, à croire que les vociférations d'un forum n'ont pas dissuadé tout le monde.
D'ailleurs, il en est de même pour d'autres essieux de l'Est destinés à la 1.130B, et c'est tant mieux !

Réassort de roues motrices de 17.8 mm et 23.2 mm
Comme prévu, plusieurs d'entre vous ont opté pour des kits AMF'87 ou modernisé leur modèle Jouef de la 3.030TB Boër.
Pour les constructeurs de kits, nos roues permettent de lever des objections légitimes en chaussant dignement ces jolies machines, ce qui permet de soutenir un peu l'artisan qui fait l'effort de développer son modèle.
Chez le même artisan AMF'87, plusieurs ont opté aussi pour la 2.231A et nos roues, tant mieux pour ce modèle.
Nous espérons bientôt le réassort de décolletages qui manquent cruellement, avec nos encouragements à l'usineur submergé par les suites du déménagement de son outil de production.

En montant récemment quelques essieux un peu spéciaux pour un bricolage personnel, nous avons employé nos entretoises dos-à-dos imprimées en 3D en interne et nous sommes aperçus qu'elles n'avaient pas encore été documentées dans nos pages.
Nous avons donc scindé notre page sur l'outil Quadra et créé une nouvelle page pour combler cette lacune.
L'image de droite montre la vérification de la distance dos-à-dos des roues que nous venions de monter.
Mais elle montre aussi un petit souci que nous avons rencontré.
L'axe qu'on y voit est une production AMF'87, ref A115B, avec ses portées cylindriques de petit diamètre très intéressantes pour certains montages dont le nôtre dans ce cas.
Mais on voit aussi que ces paires de roues, si elles sont à la bonne distance l'une de l'autre, ne sont pas forcément "au milieu" car rien d'autre qu'une mesure individuelle ne permet de s'en assurer, et c'est aussi le cas pour les axes standardisés NEM à pointes.

Ce qui donne envie d'utiliser notre outil Quadra, non ?
Sauf qu'avec ces bouts d'axe, il faut de nouvelles touches qui centrent l'axe et amènent les roues précisément à la bonne distance du plan médian si vous montez des roues de notre fabrication, mais sans écraser les fines portées des axes AMF'87.
Nous avons donc créé ces nouvelles touches Ref 50092U: un centrage au diamètre de l'axe, un fraisage en bout pour créer un logement à fond plat qui n'écrase pas les fragiles axes en laiton.
On voit ici sur notre montage utilisant l'outil Quadra que la distance d'une touche à l'autre, via l'axe AMF'87, est bien de 19.30 mm comme il se doit pour que la distance dos à dos des roues corresponde à la norme choisie, que ce soit RP25-88 ou Proto'87.