Projet Apogée Vapeur 15 ans
A la fin des années 1930, mon père ado travaillait comme coursier à l'usine de Fives.
Notre Bouteille à Encre sera donc une machine issue de l'usine Fives-Lille, bien entendu !
Pas trouvé de photo de la machine Nord 2.023 qu'il nous aurait bien plu cette année...
Plutôt que celle illustrée ici, ce sera une de ses soeurs dotée d'une distribution externe, combinant les caractéristiques de plusieurs machines en l'absence de plans plus précis.
Si vous réunissez les conditions énoncées dans notre Brève du 06 Octobre, quelques exemplaires peuvent encore être réservés, ne tardez pas...
En attendant de plus amples informations sur ce modèle, nous vous adressons nos meilleurs voeux pour l'année 2023 qui conclura nos fabrications de locomotives en kit.
Bonne année et meilleurs voeux à tous !

Quelques retours d'expérience
Voici ce que l'on pouvait voir à Meursault avec de bons yeux et que vous verrez peut-être dans les bonnes revues, ce qui en exclut certaines !
La voie en rail à double coussinet du Paris-Orléans devrait ressembler à ceci, alors que les produits Peco au standard 00 n'ont rien à voir.
Nos coussinets sont un peu fragiles et doivent être peints seulement après montage car la peinture rend l'insertion du profilé plus délicate, on le voit ici à droite : il faut être prêt à remplacer sur place une moitié cassée, cela peut arriver.

TJD SNCF 1961 tg 0.11 : premier montage !
C'est à Emmanuel Tiso que nous devons les premiers clichés de cet appareil monté : bravo !
Le montage de cette version NEM (ornière de 1.0 mm de haut et de large) a été très vite, comme nous nous y attendions.
Comme plusieurs autres, Emmanuel a cassé une pièce, dans son cas une selle de rail à trois tirefonds : pas trop de conséquences car il y en a plusieurs exemplaires en surplus.
Avec un travelage en une seule pièce, c'est le composant principal du kit qu'il faudrait remplacer.

Lui aussi nous demande pourquoi nous ne prenons pas une autre résine pour faire nos impressions, par exemple plus souple.
Changer de résine, c'est une grande question...
Passer par exemple à l'impression SLA bas de gamme, c'est prendre de gros risques dans le temps car les résines polymérisées à 405 nm sont sensibles aux UV par nature : c'est une hypothèque lourde sur la durabilité de vos constructions.
Il faut aussi changer le design car ces techniques d'impression ajoutent des contraintes de support, ne tolérant pas le porte à faux.

Nous avons testé puis abandonné cette approche car nous n'avons pas atteint les caractéristiques de résistance et de durabilité nécessaires à nos yeux.
Par contre, l'impression à notre manière doit être sous-traitée, la machine dépasse les 100 k€ et doit tourner à plein, et n'est donc pas à la portée du bricoleur sur coin de table, artisans inclus.
Notre choix reste le meilleur à nos yeux, et nous préférons gérer le SAV éventuel des ruptures de composants en cannibalisant des grappes que d'avoir un mécontentement général et totalement justifié dans trois ans...

De quoi il retourne, suite !
Nous vous le disions le 01.12.2022, il peut y avoir bien plus proto que nous.
C'est pourquoi nous avons développé la table de lapidaire présentée dans notre brève précédente, que nous avons complétée par une variante de notre outil d'ajustage de coupons 31010S.
Cet outil permet de diminuer la largeur du patin d'un rail Micro-Engineering code 70, pour l'amener au code 60 conforme pour ce modéliste.
Une seconde prise dans le même outil permet de diminuer l'épaisseur du patin de 0.15 mm.
On peut vous fournir cet outil, ref 31080S !

[Proto 87] Comprendre de quoi il retourne...
Tel était le titre d'un fil de discussion sur un forum sans éthique ni modération en septembre dernier, à propos d'aiguillages à construire.
On y lit sous le clavier de PLM 69, qu'au lieu d'outils Apogée Vapeur, on peut utiliser un lapidaire et une cale angulaire avec un résultat rapide et très précis.
On le lit sans le voir, car jusqu'ici je n'ai pas vu cette technique mise en image en France.
On voit aussi l'outil en résine à usage unique de cyp, j'ai un doute car c'est flexible et tendre !

Alors on s'y met avec un lapidaire Proxxon.
Le problème de cet outil, c'est que le plan de travail est à la hauteur de l'axe du plateau abrasif, bien trop haut pour ce que nous voulons faire.
Il est facile de démonter le rapporteur, la table avec ses glissières arrondies permettant de changer l'angle, ce qui ne nous arrange pas du tout, et la partie amovible du boîtier ; on démonte aussi les glissières arrondies qui seront remplacées.

Un petit coup de CNC plus tard, voici une légère variation de la plaque de base Posajust, qui est adaptée à tous les outils VMM Apogée Vapeur.
Usinés aussi à la CNC dans une plaque de PVC parce que c'était ce que j'avais dans l'atelier à la bonne épaisseur, voici des lardons, une coulisse et une table croisée qui vont bien.
On passe au tour pour créer quelques piges en inox de diamètre 4 mm.

En épaisseur 3 mm j'avais du plexiglas en stock.
Le voici découpé au laser pour créer ces glissières arrondies de remplacement en deux épaisseurs, qui remplacent celles d'origine en repositionnant la table.
On empile et on positionne avec les piges vues ci-dessus.

Deux autres piges pour monter la coulisse sous la table croisée, et quatre pour ajouter les deux lardons.

On vérifie l'ajustement des lardons sous la plaque de base, il a fallu un peu d'ébavurage.
On insère huit vis sous la plaque selon l'outil à monter, ici une ref 31010S.
Et deux goupilles qui positionneront parfaitement l'outil sur la plaque.

On installe les deux sauterelles de l'outil Posajust, et les glissières arrondies aux deux extrémités de la table.

On vérifie l'équerrage de la table par rapport au disque abrasif, on fixe.
Et voilà, votre lapidaire est prêt et il inclut tous les angles construits dans nos outils VMM.
Et pour cause !
Si cet outil vous intéresse, on peut le refaire...