Commandes funiculaires : iconographie
Petite iconographie
Toutes les images de cette page sont des reproductions de cartes postales anciennes en principe libres de droit, issues de documents très anciens dont il est difficile d'identifier une propriété.
A toutes fins utiles elles sont publiées en droits réservés (DR) et proviennent de la collection de Daniel Vauvillier : qu'il en soit chaudement remercié puisque ces images ont suscité plusieurs références nouvelles dans notre gamme !
Et encore, nous ne montrons ici qu'une partie de la documentation fournie, choisie par les sujets abordés.
Le but de cette page est de fournir quelques exemples d'implantation des références que nous vous proposons - ce sont des bases que vous pouvez employer comme telles, ou pour créer les nombreuses variantes que vous verrez ici.
Cette image de Saint-Germain des Fossés fourmille de détails passionnants et fort peu reproduits en modélisme...
On y voit un poste d'aiguillage :
- A gauche du poste, les transmissions rigides à tubes partent du bas de l'ouvrage vers les appareils de voie.
Les tubes coulissent sur des galets dans des boîtiers espacés de 2 m.
- De nombreux leviers permettent les changements de direction, renvois, inversions et la compensation de la ditatation thermique.
- Face à nous, on voit une rangée de poulies d'axe horizontal - le départ des commandes funiculaires des signaux.
Le PLM élève souvent ces câbles de plusieurs mètres, ils peuvent traverser les voies au dessus du gabarit.
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- La rangée de poulies initiale mène parfois à une seconde en hauteur qui assure la répartition des faisceaux de fils sur un portique en bois ou en rails verticaux.
- En hauteur, les fils courrent de pylone en pylone - potences en porte-à-faux comme sur cette image, fers horizontaux, portiques à cadre sont fréquents.
- Dans d'autres cas, ces fils courrent près du sol sur des matereaux de bois ou de ciment, ou sur de petits portiques en fer plat montés sur un coupon de rail vertical.
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Toutes ces situations classiques peuvent maintenant être reproduites par la collection de pièces de funiculaires Apogée Vapeur, nous les détaillons ci-dessous. De nombreux cas spéciaux peuvent en être facilement dérivés, même si certains sont extrèmes et demanderont un travail plus important.
Application directe (ou presque) des références Apogée Vapeur
Les installations de Valence nous ont servi de modèle pour les poulies d'axe horizontal au départ du poste et le portique suivant. Une grande partie du faisceau part en hauteur vers le portique à l'avant de l'image, certains câbles restent à mi hauteur, un faisceau part vers la droite. Le bâtiment de Chazay-Marcilly est traversé par des fils en potence haute qui passent au dessus de l'auvent. |
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Les installations de l'Arbresle en plusieurs vues :
- La première montre un unique fil en haut d'un mât, il s'agit donc de la commande d'un signal,
- La seconde montre un portique de répartition d'un faisceau,
- La troisième (ci-dessous) est très intéressante car elle montre l'arrivée d'un fil de commande au niveau d'un signal.
Un contrepoids assure la tension.
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Même situation à Dennevy où on voit encore mieux les renvois de poulies vers le contrepoids et le signal. |
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Groupe de poulies assurant la répartition des commandes issues du poste de Louhans, le faisceau se divisant dans plusieurs directions. |
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Les mâts de commande funiculaire à fils du PLM
Au poste d'Ambérieu, comme à Valence, le faisceau de fils de commande des signaux est repris sur un mât double. Au lieu d'être monté dans un cadre, au dessus des mâts, l'arbre des poulies traverse le haut des mâts contreventés par deux entretoises rectangulaires. Au sortir du poste de Miramas, important faisceau de fils sur des fers transversaux doubles sans renforts de potence. Noter les immenses poteaux téléphoniques, par rapport aux mâts de funiculaires qui font déjà près de 6 mètres... |
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Une autre vue des installations de Miramas montrant bien les transmissions rigides à la gauche du poste, et les funiculaires à fils en hauteur. Variante à Dijon : la nappe en hauteur est sur des poulies suspendues à des potences repliées en triangle pour assurer leur rigidité. Ce n'est pas surprenant : les conditions hivernales posent des problèmes bien connus (givre, neige) qui rendaient ce système difficile à appliquer en montagne par exemple. |
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Toujours à Dijon à la sortie du poste : trois faisceaux au moins sont issus des faces avant, gauche et arrière. Avec six poulies, le faisceau partant vers l'avant est moins critique et n'a pas nécessité de renfort de potence. En gare de l'Abergement Sainte-Marie, le faisceau part de l'arrière du poste sur un double portique, chacun muni de deux rangées de poulies en haut et en bas. Les potences et toutes les poulies sont surmontées d'une tôle de protection facilitant l'entretien hivernal. |
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En gare de Cosne, petits faisceaux sur des potences simples sur cette vue. En gare d'Aisy, un bel exemple de franchissement de l'abri de la gare par des potences triangulées accrochées à la façade. Noter que la pente de cette triangulation est la même que celle de l'abri, joli souci du détail... Le départ du faisceau depuis le poste est plus complexe, faisant appel à un cadre en haut de profilés métalliques pour le renvoi latéral par poulies. |
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Les transmissions rigides à tubes
Beaucoup de mécanique dans les systèmes de transmission rigide à tubes qui sont joints bout à bout par des manchons. En sortie du poste de Bourg-en-Bresse, on voit partir deux faisceaux :
- De la face arrière vers le lointain,
- De la face latérale vers les appareils les plus proches.
Le faisceau "lointain" se rapproche progressivement des voies puis les longe. La direction change par l'utilisation de genouillères multiples. |
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Les tubes sont guidés tous les deux mètres car ils sont posés sur des galets d'axe horizontal :
- Les galets de Saint-Germain des Fossés sont dans un boîtier commun, deux boîtiers sont empilés et l'ensemble posé sur des tréteaux pour gagner de la largeur au franchissement d'un ouvrage.
- A Dijon, les galets sont placés dans des boîtiers individuels alternés en deux rangées voisines pour rapprocher les tubes.
- A Robiac, les boîtiers individuels sont décalés en cascade pour la même raison, on remarque aussi que le léger changement de direction est assuré par des leviers inverseurs de compensation. Ainsi, par le choix de la position sur le levier, un réglage de la course peut s'effectuer.
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- Au poste de Mouchard, un faisceau traverse sous deux voies puis reprend le long de la voie après changement de direction par leviers.
Les leviers sont couverts, ce qui nous dispensera de les reproduire...
- Mais à Darsac on voit les leviers, donc pas d'échappatoire !
Les retours d'équerre sont disposés avec l'embase à l'extérieur du faisceau, c'est donc le premier ou le dernier tube du faisceau qui est dévié. Le tube dans l'axe des voies est "en haut", celui selon l'axe des traverses "en bas".
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- Sur l'exemple de Montargis, deux tubes quittent le faisceau vers une aiguille triple.
L'amplitude du mouvement des quatre tubes doit rester comparable. Les tubes qui continuent plus loin sont interrompus pour installer un compensateur qui ajuste la course des barres plus longues, ce qui inverse la direction du mouvement...
- Pas du funiculaire partout... à Cosnes, les appareils du faiseau de droite sont manoeuvrées sur place, alors que celles de pleine voie le sont depuis le poste.
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- Au poste d'Autun, tous les retours d'équerre en sortie de poste sont apparents et permettent aux deux faisceaux de prendre de suite la bonne direction.
Une chance pour le modéliste : les barres de jonction des aiguilles sont couvertes...
- Au poste de Moret-sur-Loing, on voit que les leviers de compensation imposent au faisceau d'occuper une place très importante, pensez-y en installant le poste de votre modèle !
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- Enfin à Charenton-le-Pont, on voit qu'un tube peut traverser sous une voie via deux retours d'equerre pour gagner l'appareil qu'elle commande.
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Les bizarreries invraisemblables
... mais bien réelles, en voici quelques-unes que nous qualifions ainsi parce que nous n'avons pas su en tirer de règles générales ou de modèle réduit "simple" !
- En sortie du poste d'Istres, par exemple, il faut un cadre surélevé complet et quatre axes de poulie individuels pour traverser immédiatement la voie,
- Au poste de Genlis, le contrepoids du compensateur intégré au portique est à l'arrière du bâtiment, peut-être pour ne pas gâcher la vue par la baie vitrée...
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- Au poste de Meursault, deux profilés verticaux portent trois poulies partant dans trois directions différentes... on y trouve peut-être de bons produits régionaux !
- Et à Baillargues, les six poulies sont placées à quatre hauteurs différentes, il faudra s'adapter...
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- Au poste de Grigny, deux portiques de départ de faisceau sont combinés avec les nombreuses liaisons téléphoniques qui pour une fois sont au niveau inférieur...
- Sapins de Noël sur mesure avec cet ensemble de poulies différentes qui répartit les faisceaux dans trois directions...
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- Nous avons gardé pour la bonne bouche cette installation de Saint-Pierre-le-Moutier.
Sa logique est pourtant claire : l'espacement entre les sorties du poste est converti en intervalles réguliers pour chacun des départs de faisceaux... Un magnifique bricolage en perspective, l'exotisme est garanti !
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