2.231C : à hauteur des yeux chez Philippe Kerirzin
C'est un modeste, Monsieur Philippe !
Comme beaucoup d'entre nous, il trouve dommage quil n'y ait pas de modèle industriel de la 2.231 C aux standards actuels.
Je lui cède la parole avec le plus grand plaisir !
Pour une personne dont le projet est un réseau évoquant la région nord SNCF, cette absence est un gros manque, sachant que cette série était tout de même emblématique dans les dépôts.
Possédant dans mes cartons un vieux modèle Jouef datant de mon jeune âge, l'idée d'une amélioration se dessinait de plus en plus précisément.
Je visitais votre site régulièrement, car il faut préciser que la chose qui avait déclenché cette idée d'amélioration était l'arrivée sur le marché des roues Apogée Vapeur.
L'embiellage de Mr PENNATI étant toujours disponible, je n'avais plus qu'à lever le doute sur mes capacités pour débuter le projet.
J'ai commencé par visionner les montages et l'utilisation des outils Quadra pour le calage des essieux moteurs.
L'ensemble de l'offre roues + outils me paraissant cohérent, je me suis lancé.
Je n'ai pas rencontré de difficulté majeure dans l'assemblage du train de roues, il faut juste bien réfléchir et s'organiser avant d'assembler le premier essieu, ensuite cela devient un jeu d'enfant si l'on est un peu minutieux.
Et lorsque les roues sont montées sur le vieux modèle Jouef, il se passe comme un truc que l'on croyait disparu avec l'enfance...
La locomotive devient réelle, elle se construit tout autour dans l'esprit !
Je me prends à regarder rouler le châssis ainsi équipé à hauteur de rail comme mon petit fils le ferait avec ses jouets.
Mais le rêve passe certainement plus vite qu'à l'âge tendre et il m'a fallu équiper et fabriquer les pièces de détails pour que l'ensemble corresponde à mon niveau d'exigence actuel.
Le travail achevé, je trouve que ma 231 C 73 côtoie une 231 E Roco sans rougir.
En tant que fabricant de roues et d'outils de calage, ces images et ce témoignage sont certainement l'une de nos plus belles récompenses.
Notre plaisir de gamin à nous est très précisément là.
Monsieur Philippe : MERCI !