Conversion 230 : la P8 Fleischmann
Conversion 230 : la P8 Fleischmann
Cette locomotive a été reproduite par tous les industriels allemands et cette Fleischmann, pour certains, n'est plus au standard actuel.
Certains revendront leur modèle, d'autres s'en détourneront, d'autres encore remiseront la machine dans leur vitrine.
Il est vrai que cette locomotive, avec ses boudins compatibles Märklin, est plutôt encline à prendre les tirefonds pour une crémaillère.
Personne n'ayant voulu de cette machine quand nous l'avons proposée en occasion à vil prix, nous avons décidé de remettre son train de roues au goût du jour !
Hop sur le dos, une seule vis fait tomber chaudière et abri.
Cette locomotive a été reproduite par tous les industriels allemands et cette Fleischmann, pour certains, n'est plus au standard actuel.
Certains revendront leur modèle, d'autres s'en détourneront, d'autres encore remiseront la machine dans leur vitrine.
Il est vrai que cette locomotive, avec ses boudins compatibles Märklin, est plutôt encline à prendre les tirefonds pour une crémaillère.
Personne n'ayant voulu de cette machine quand nous l'avons proposée en occasion à vil prix, nous avons décidé de remettre son train de roues au goût du jour !
Hop sur le dos, une seule vis fait tomber chaudière et abri.
Le plus délicat à démonter est la contre-manivelle : depuis la face interne de la roue motrice, pincer légprement les deux parties du clip gris et l'enfoncer pour sortir cette manivelle de son logement carré dans le maneton du moyeu de la roue.
Les quatre tourillons représentant les manetons des roues menées sont simplement enfichés dans les logements inutilement carrés des quatre roues menées.
On peut alors sortir le bloc cylindres avec les crosses et bielles motrices ainxi que la distribution au complet, ce qui donne accès à la rondelle qui sépare les bielles d'accouplement de la bielle motrice sur le maneton menant, les quatre tourillons et les bielles d'accouplement monobloc.
Les essieux ne sont pas suspendus et comme nous n'avons pas l'intention de modifier ce chassis davantage, nous l'avons converti en RP25-88 et non en Proto'87.
Les quatre tourillons représentant les manetons des roues menées sont simplement enfichés dans les logements inutilement carrés des quatre roues menées.
On peut alors sortir le bloc cylindres avec les crosses et bielles motrices ainxi que la distribution au complet, ce qui donne accès à la rondelle qui sépare les bielles d'accouplement de la bielle motrice sur le maneton menant, les quatre tourillons et les bielles d'accouplement monobloc.
Les essieux ne sont pas suspendus et comme nous n'avons pas l'intention de modifier ce chassis davantage, nous l'avons converti en RP25-88 et non en Proto'87.
Toutes les roues motrices ont une lamelle de prise de courant, c'est bien pour nous puisque les roues Apogée Vapeur sont isolées à la jante, il n'y aura rien à modifier.
Cependant, on observe que les roues Fleischmann sont conductrices d'un côté et isolées de l'autre : le chassis est donc polarisé.
Après conversion, il le sera encore mais seulement depuis les frotteurs, alimentant nos axes sont et donc nos moyeux.
La roue isolée d'origine se laisse déboîter assez facilement par une torsion manuelle, reste la bague isolante que nous avons incitée à sortir au moyen d'un levier à soulever le monde.
Cependant, on observe que les roues Fleischmann sont conductrices d'un côté et isolées de l'autre : le chassis est donc polarisé.
Après conversion, il le sera encore mais seulement depuis les frotteurs, alimentant nos axes sont et donc nos moyeux.
La roue isolée d'origine se laisse déboîter assez facilement par une torsion manuelle, reste la bague isolante que nous avons incitée à sortir au moyen d'un levier à soulever le monde.
Voici la roue d'origine démontée, où l'on voit que le logement carré est très mince et nous obligera à opter pour le laiton lors de son remplacement : en effet, le POM ne serait pas suffisamment rigide.
La contre-manivelle est conservée en l'état, elle est bien sympathique avec sa décoration en bout d'axe et son rivetage est conservé.
Le clip, assez fragile malgré l'injection en plastique relativement souple, est conservé en l'état également.
La contre-manivelle est conservée en l'état, elle est bien sympathique avec sa décoration en bout d'axe et son rivetage est conservé.
Le clip, assez fragile malgré l'injection en plastique relativement souple, est conservé en l'état également.
Pas facile d'apporter un logement carré de cette taille, 1.4 mm de côté, sur nos roues...
Mais c'est possible, en utilisant le même artifice que sur les manetons menants destinés à la 232 TC Lilliput : aléser nos roues à 2.39 mm pour chasser un canon rapporté avec une portée de 2.40 mm.
Un logement oblong est plus simplement réalisé qu'un logement carré avec les ressources à notre disposition.
Quelques gribouillages plus tard, suivis de quelques coups de manivelles sur le tour et la fraiseuse, et voici nos manetons menants dédiés aux contre-manivelles Fleischmann !
Mais c'est possible, en utilisant le même artifice que sur les manetons menants destinés à la 232 TC Lilliput : aléser nos roues à 2.39 mm pour chasser un canon rapporté avec une portée de 2.40 mm.
Un logement oblong est plus simplement réalisé qu'un logement carré avec les ressources à notre disposition.
Quelques gribouillages plus tard, suivis de quelques coups de manivelles sur le tour et la fraiseuse, et voici nos manetons menants dédiés aux contre-manivelles Fleischmann !
A traiter aussi, le choix des axes pour les roues motrices.
Ceux d'origine mesurent 2.00 mm de diamètre et donc moins que la portée de chassage de nos roues : la résolution de ce point passe par notre méthode la plus simple : les axes Miquado !
Nous en savons maintenant assez pour constituer le train, et voici les roues préparées.
Nous passons sur le montage des demi-axes sur nos roues, déjà montré dans d'autres pages.
Ceux d'origine mesurent 2.00 mm de diamètre et donc moins que la portée de chassage de nos roues : la résolution de ce point passe par notre méthode la plus simple : les axes Miquado !
Nous en savons maintenant assez pour constituer le train, et voici les roues préparées.
Nous passons sur le montage des demi-axes sur nos roues, déjà montré dans d'autres pages.
Dernier point de notre étude les manetons menés de nos roues motrices : à l'origine on trouve comme indiqué plus haut un tourillon chassé dans une étonnante portée carrée.
De notre côté, nous pourrions chasser une bague de maneton en POM percée au bon diamètre pour réutiliser le tourillon d'origine.
Dans ce cas, nous voulions quelque chose d'un peu plus mécanique et avons décidé d'utiliser nos manetons standard et nos paliers de bielle.
De notre côté, nous pourrions chasser une bague de maneton en POM percée au bon diamètre pour réutiliser le tourillon d'origine.
Dans ce cas, nous voulions quelque chose d'un peu plus mécanique et avons décidé d'utiliser nos manetons standard et nos paliers de bielle.
Maintenant que nous savons comment faire, attaquons cette conversion.
Le bogie ne mérite rien d'autre que de faire sauterces roues depuis celle qui est isolée à l'axe, avec notre fidèle Puller.
Un coup d'outil Quadra plus tard, les nouveaux escarpins sont montés avec nos axes standard 50004U.
Le bogie ne mérite rien d'autre que de faire sauterces roues depuis celle qui est isolée à l'axe, avec notre fidèle Puller.
Un coup d'outil Quadra plus tard, les nouveaux escarpins sont montés avec nos axes standard 50004U.
Retour à l'outil Quadra pour le montage désormais classique avec calage à 90°.
Comme on doit monter sur le chassis, les bagues de l'outil ne passent pas et il faut utiliser les deux guides sans plaque fournis également dans la gravure.
Les essieux moteur M1 et M3 utilisent les manetons standard, mais l'essieu M2 a été réalésé à 2.39 mm, il faut utiliser nos nouveaux faux manetons avec portée augmentée.
Comme on doit monter sur le chassis, les bagues de l'outil ne passent pas et il faut utiliser les deux guides sans plaque fournis également dans la gravure.
Les essieux moteur M1 et M3 utilisent les manetons standard, mais l'essieu M2 a été réalésé à 2.39 mm, il faut utiliser nos nouveaux faux manetons avec portée augmentée.
Après ce montage calage des roues, nous utilisons les moyens du bord avec les guides de l'outil Quadra et les goupilles, surélevés au moyen de nos réhausseurs.
L'essieu lui-même est posé sur un mors de l'outil, ce qui permet d'appuyer sur un flasque et de raccourcir ainsi les lignes de forces pendant l'insertion, réduisant ainsi le risque de voilage pendant cette action un peu musclée.
On peut alors chasser les manetons menants.
Le remontage continue en posant les bielles d'accouplement et en présentant les paliers.
Ce sera le grand test : il ne doit y avoir aucun point dur !
Pour retenir les paliers de bielle pendant cet essai, notez l'astuce de la gaine de fil électrique.
L'essieu lui-même est posé sur un mors de l'outil, ce qui permet d'appuyer sur un flasque et de raccourcir ainsi les lignes de forces pendant l'insertion, réduisant ainsi le risque de voilage pendant cette action un peu musclée.
On peut alors chasser les manetons menants.
Le remontage continue en posant les bielles d'accouplement et en présentant les paliers.
Ce sera le grand test : il ne doit y avoir aucun point dur !
Pour retenir les paliers de bielle pendant cet essai, notez l'astuce de la gaine de fil électrique.
Essai en digital
La solution la plus simple pour cet essai est de pousser le chassis avec les deux bielles d'accouplement et rien d'autre.
On remettra les frotteurs après en les réglant pour un appui raisonnable sur la face interne des bandages.
On peut aussi réinstaller maintenant le bloc cylindre avec les bielles motrices et la distribution mais attention, la contre-manivelle ne s'installe pas toute seule, il faut la convaincre du bien-fondé de l'opération...
La solution la plus simple pour cet essai est de pousser le chassis avec les deux bielles d'accouplement et rien d'autre.
On remettra les frotteurs après en les réglant pour un appui raisonnable sur la face interne des bandages.
On peut aussi réinstaller maintenant le bloc cylindre avec les bielles motrices et la distribution mais attention, la contre-manivelle ne s'installe pas toute seule, il faut la convaincre du bien-fondé de l'opération...
Une fois convaincu de ce qu'il n'y a vraiment pas de point dur, on passe aux choses plus définitives.
On retire la gaine de fil électrique qui maintenait le palier de bielle, on pose une goutte de flux sans acide sur le maneton puis, avec la panne tournevis propre d'un fer à souder très chaud, on prend 0.5 mm environ de fil de soudure sans âme décapante de diamètre 0.5 mm également et on touche le maneton en même temps que la face externe du palier de bielle, la soudure est propre et instantannée.
Les chaleurs sont passées, on peut arrêter les manetons standard au moyen d'une micro-goutte de Loctite 603 posée depuis la face interne de la roue.
On raccourcit alors le maneton au ras du palier de bielle avec une pince coupante à ras.
Il n'y a en principe pas besoin d'autre chose mais on peut aplanir d'un petit coup de lime !
On retire la gaine de fil électrique qui maintenait le palier de bielle, on pose une goutte de flux sans acide sur le maneton puis, avec la panne tournevis propre d'un fer à souder très chaud, on prend 0.5 mm environ de fil de soudure sans âme décapante de diamètre 0.5 mm également et on touche le maneton en même temps que la face externe du palier de bielle, la soudure est propre et instantannée.
Les chaleurs sont passées, on peut arrêter les manetons standard au moyen d'une micro-goutte de Loctite 603 posée depuis la face interne de la roue.
On raccourcit alors le maneton au ras du palier de bielle avec une pince coupante à ras.
Il n'y a en principe pas besoin d'autre chose mais on peut aplanir d'un petit coup de lime !
On reprend le montage utilisé précédemment pour chasser la contre-manivelle dans notre maneton menant, une scène d'une rare violence sauf si ce maneton est correctement usiné...
Et enfin, on remet la machine sur ces pattes car elle peut reprendre du service !
Attention, comme toutes les machines de votre parc qui sont vraiment en norme de roulement RP25-88, il faut la faire circuler uniquement sur des voies respectant les normes en vigueur en évitant les germanismes excessifs et autres ornières d'appareils de voie ultra-larges.
La norme, c'est la norme et comme la signalisation ferroriaire, l'agent lui doit une obéissance totale !
Et enfin, on remet la machine sur ces pattes car elle peut reprendre du service !
Attention, comme toutes les machines de votre parc qui sont vraiment en norme de roulement RP25-88, il faut la faire circuler uniquement sur des voies respectant les normes en vigueur en évitant les germanismes excessifs et autres ornières d'appareils de voie ultra-larges.
La norme, c'est la norme et comme la signalisation ferroriaire, l'agent lui doit une obéissance totale !