3.040 TA - Montage des prototypes

Présentation , Réserver , Versions .
Montage : Chassis prototype , Premières fonderies , Distribution , Boîtier NEM362 , Roues , Galerie .
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Mise en garde : ces images sont si peu contractuelles que toutes les gravures du modèle de série seront différentes...
Les deux prototypes montrés ici sont uniquement des études de volume pour valider les prototypes de fonderie avant de lancer nos pièces de série.
Toutes les caractéristiques indiquées sont donc susceptibles de modifications, parfois importantes !

Première gravure : les longerons du chassis, d'épaisseur 0.4 mm. Fluxage et soudure liquide préparent l'assemblage par empilage à la SRE dans mon cas.
L'assemblage des longerons et hop, on sort déjà la seconde gravure.
Pliage à la pince des équerres entretoises. J'utilise un réglet pour assurer un pliage net contre la pince. Quand deux pliages sont proches je prends la pièce dans l'étau dont les mors sont bien lisses et j'utilise un objet qui s'y prête (ici une lime) pour plaquer la pièce pendant le pliage.
Lors du montage des équerres sur le premier longeron, ébavurer légèrement pour respecter strictement leur largeur qui est déterminante pour l'entraxe mais adoucir de quelques centièmes les arêtes pour que ces pièces atteignent bien le fond de gorge dans le longeron.
Ajustement du sous-chassis amovible. Les pliages des lames de suspension sont rigidifiés par un point de soudure au fer. Timonerie de freins et une première présentation des entretoises.
Les axes des sabots dans la fente des entretoises au travers de la timonerie. On prend déjà la troisième gravure des supports et de l'embiellage, qui contient aussi les composants de l'attelage à élongation.
Présentation de l'empilage des deux faces du support de distribution. Les deux faces d'une équerre de support de caisse à eau et leur aile pliée sont soudées sans excès.
Montage de l'équerre solidaire du chassis. Le prototype de chassis, montage stoppé dans l'attente des fonderies et décolletages...
J'ai ajouté les sabots de frein à ce stade, ouvrir un peu l'alésage à l'équarissoir puis empiler à la SRE qui soudera également la tige, laissée un peu débordante et coupée ensuite à longueur.
Couper la tige supérieure à longueur en pensant à garder le dessous de chassis démontable. Une seule fonderie était arrivée pour le chassis au moment du Salon des Créateurs, le cylindre droit. On voit ici le modèle-maître, une cire et un tirage horloger en bronze.
L'empilage et soudure à la SRE est réalisé en quelques instants. Premier essayage, le seul ajustement fut de déboucher le passage entre l'avant-trou du purgeur et l'intérieur du cylindre.
Une astuce pour tenir les robinets de purge des tiroirs positionnés et orientés pendant le soudage par l'intérieur : passer un fil en U qui réalisera les deux poignées... Souder ensuite une poignée (droite dans ce cas), couper au ras du robinet de purge, souder l'autre et couper également.

Tablier

Assembler une liste et l'arrière du tablier. Assembler la seconde liste et régler les supports en largeur et pour un appui bien plan.
L'avant du tablier est plié en arrondi sur l'étau en interposant un rond de laiton (ou autre) de 1 mm. Montage, ici à la SRE mais le fer va aussi bien, en interposant des supports de fortune pour assurer la géométrie.
Même type de pliage sur le tablier central avant son montage et vérification de la géométrie par présentation sur le chassis.
Petite correction en vue pour les gravures de série sur l'embase de chaudière où deux échancrures ont été oubliées. Montage des tôles latérales de la colonne de support du servo-moteur de changement de marche, qui sera modifié sur la série. Tôle avant de l'embase de chaudière.
Préparation d'un marchepied avant avec soudure des échelons et renforcement du pli à la soudure à l'argent. Détail du montage de la traverse avant, de l'embase de chaudière et des marchepieds.

Soutes à eau

Plier et souder les flancs de la sous-caisse bien perpendiculaires. Engager les tenons, immobiliser sur le tablier et souder tout le long de l'interface.
Replier vers le haut les deux rabats de tôle qui viennent occulter le passage des conduits de sablière à l'intérieur du corps de la chaudière. Souder les flancs et bouts de soute à eau, redresser les anneaux de levage qui traverseront la tôle supérieure des soutes.
"Vite fait sur le pouce", former la rehausse de la trappe à eau en veillant à laisser un arrondi de quelques dixièmes aux quatre angles - oui je sais, c'est petit... Plier les ferrures sur le couvercle de la trappe et souder depuis dessous - c'est petit aussi...
Le dessus des caisses à eau dépend de la version choisie, essentiellement selon que vous voulez équiper votre machine du TIA et de la turbo-dynamo. Ce prototype est en version d'origine, soudage des trappes par l'intérieur et de l'embase rivetée des anneaux de levage - c'est encore plus petit ! Faute de fonderies on passe à la soute à combustible, dont les montants mis ici en forme seront modifiés pour simplification du montage.
Préparer la paroi avant de la soute à combustible en montant les deux trappes de cabine et leurs poignées en fil de 0.3. Monter ensuite la paroi et les montants - ce sous-ensemble sera amovible dans la version de série et fixé par deux vis qui permettront de détailler plus simplement la cabine avec le buffet amovible solidaire du plancher.
Pour ce prototype nous avons monté la paroi arrière de soute, qui dépend de la version (lanterne ou phares), sur le travelage mais qui ultérieurement fera partie du sous-ensemble soute. L'extrémité des caisses à eau dans la cabine est montée de part et d'autre du buffet, ce corps creux peut être lesté ! Souder les flancs de la soute qui dépendent de la version, avec ou sans marchepieds encastrés.
Pour monter la rehausse à barres, fixer temporairement trois longueurs de fil de 0.3 mm par de l'adhésif de carrossier et souder les supports centraux. Souder ensuite les angles en protégeant vos doigts, peu importe l'appellation contrôlée de votre isolant thermique... Rabattre ensuite l'angle et souder le support proche de la cabine.

Chaudière et cabine

La gravure de chaudière pour ces prototypes avec les différentes variantes pour le dessus ces caisses à eau, la cabine ouverte ou fermée et la soute à combustible. La dernière de la série est composée des alimentations des palpeurs (système Loco-Diffusion) et des ressorts à lame pour la suspension négative des essieux 1, 2 et 4.
La chaudière viendra roulée dans le kit mais pour ce prototype nous l'avons roulée avec les moyens du bord en attendant notre appareil... La chaudière posée n'a eu besoin d'aucun ajustement pour s'aligner sur les tôles des caisses à eau, non soudée en attendant les fonderies.
Ajuster le pliage du cache derrière les descentes de sablières. La toiture de l'abri viendra formée sur le kit donc nous passons ce traitement manuel sur le prototype. Souder la face arrière de la cabine sur la toiture de l'abri, vérifier le bon ajustement sur la caisse.
Pour former le jonc entourant l'ouverture latérale de la cabine, recuire un fil de 0.3 mm à la flamme et partir d'un bout pour aboutir à l'autre par petits mouvements successifs. Immobiliser avec une pince brucelle serrante massive faisant ballast thermique pour préserver les soudures antérieures.
Former les arrondis sur une queue de foret ou autre rond de bon diamètre. Voici l'allure du jonc terminé. En version de série, la toiture et la face arrière de cabine sont solidaires de la soute à combustible, le jonc est donc en deux parties avec la seconde sur la face avant.
Et voilà la belle prête pour aller danser ! (cliquer sur les images pour les agrandir)

Seconde caisse prototype en version SNCF cabine fermée

Le montage du travelage est identique. Première différence, sur les dessus de soutes à eau "modernes" se trouve une rambarde avec ses supports qui sont donc facultatifs ! Je les ai percés en me guidant sur les perçages de la caisse interne. L'opération étant assez délicate, la version de série comportera des trous à reboucher si on ne veut pas de rambardes.
Les opérations suivantes sont similaires dans les deux versions jusqu'au dessus de caisse différent à droite. Le montage des dessus de caisse est similaire sauf pour la réhausse du TIA et le support de la turbo-dynamo. Le plancher en trois épaisseurs n'est pas soudé, il reste amovible avec la devanture de foyer pour faciliter l'accastillage comme en version de série.
Le voici en place, il coulisse sous les coins des extrémités de soutes à eau. Former les marchepieds latéraux de la soute.
Mise en place des marchepieds soudés par l'arrière. Les montants de la sous-caisse seront modifiés pour inclure la cloison de soute et les deux montants en version de série. Présenter l'ensemble pour immobiliser la face arrière en bonne place en vérifiant les équerrages.
Monter le dessus de la soute, envisager un lest de ce corps creux qui permette le cablage des lanternes ou phares... En version prototype, monter la face avant de la soute. Présenter à la caisse pour ajuster au besoin la longueur et la largeur du plancher de cabine.
Former la base de rehausse en pliant avec un léger arrondi entre les paires de lignes de rivets. Former de même le haut de la rehausse, les angles sont justes si les trois côtés reposent sur le plan de travail.
Former les échelons de la liste de réhausse en pliant les bords puis l'échelon. Terminer la tôlerie de la réhausse en soudant la liste formée et le couvre-joint.
Montage de la toiture à bien vérifier sur la caisse, rambardes sur la soute et glissière de l'évent. L'évent vient ensuite à la position de votre choix, vous pouvez d'ailleurs le rendre fonctionnel en ajoutant un arrêt en translation ! Son grillage est un peu grossier et sera remplacé par une gravure plus fine en maillechort pour la version de série.
Le jonc rectiligne est plus facile à poser qu'en version cabine fermée... La visière ajoute une touche technique bien sympathique.
Et l'autre belle rejoint la première au bal ! (cliquer sur les images pour les agrandir)