040 à tender séparé : les versions étudiées
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Mise en garde
Nous présentons ici toutes les variantes envisagées lors de notre étude, parmi lesquelles nous avons choisi selon vos demandes les références de notre propre famille de modèles présentées sur cette page.
Il faudra donc parfois renoncer à une variante exotique et se rabattre sur une version plus "populaire".
Nous ne doutons pas que les plus acharnés sauront avec talent tirer la machine de leur choix à partir de ces références !
Quand nous en disposons, nous donnons deux clichés en version d'origine et en version plus tardive, reflétant l'évolution des machines.
Malgré maintenant près de 200 clichés dont beaucoup viennent des collectionneurs les plus érudits, nous sommes toujours preneurs de vos trésors de documentation !
Sur cette page :
Région 2 SNCF et Nord
Le Nord avec ses artères vitales avait besoin de machines à marchandises de configuration 040 : ce furent d'abord les Engerth, 4.361 à 4.400, attachantes mais hors projet. | ![]() |
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Puis vinrent les fameuses 180 unités, soit fort "logiquement", plus de 360 locomotives ! Ce sont les machines que nous reproduisons, une famille hétéroclite. De l'origine aux tendérisations, les numéros ne sont pas consécutifs et les années ci-contre sont une grande simplification... Le modèle LSL de la 2.040 TA constitue un exemple de tendérisation de la série. |
Attention aux numéros modifiés en 1921 :
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La série 4.821 à 4.850 du Creusot en 1866 avaient des roues plus grandes que la plupart des machines des autres régions (1.30 m au lieu de 1.26 m), et nos modèles aussi comme il se doit. Sur ce type Creusot, le régulateur et les conduits de vapeur sont initialement dans le corps cylindrique. Par modernisation, toutes les machines finissent avec le régulateur et les conduits extérieurs et un écran. Le type 4.881-4.919 de 1871 à droite a reçu un dôme plus haut et une chaudière Belpaire par modernisation. |
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Depuis la série 4636-4800 de 1880, les machines ont le régulateur et les conduits extérieurs et la chaudière à foyer Belpaire des machines modernisées. Noter deux variantes de dôme avec (gauche) ou sans (droite) soupapes à balancier. On voit ici et à la ligne précédente les quatre versions de cabine : de rien du tout (!) on passe à un écran à hublots, munis ultérieurement d'une visière. Enfin la cabine devient "complète"... mais courte, à la mode nordiste ! Les versions que vous pouvez réaliser sont munies de la chaudière Belpaire. |
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Un dôme ressemblant au "pot de moutarde" des 3.030C a équipé certaines machines, qui l'ont conservé jusqu'à la fin : attention de bien observer les clichés de votre machine favorite... Nous faisons l'impasse sur cette version. |
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La série 4.101 à 4.120 de 1890 sont une série différente et hors projet. Dernière configuration 040 du Nord, ces machines sont en système compound Woolf à quatre cylindres en tandem. Certaines ont été munies d'une surchauffe et distribution Stümpft (à droite). Outre les cylindres doubles caractéristiques, elles présentent un décrochement du tablier. Déclassées, elles furent remises à simple expansion à partir de 1913. |
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Région Midi
Nous ne nous occuperons pas de la 040 Wien-Raab n°301, fort respectable mais sur d'autres bases mécaniques. Ici aussi les conceptions de Polonceau et Forquenot ont fait merveille avec des machines à l'abri très aéré comme le climat plus clément le permet ! |
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La série 701 à 715 (1863-1866) et 751 à 670 (1868-1869), devenue 4.040B, est presque aussi pionnière que les 1101 à 1113 du Paris-Orléans dont elle est proche. Remarquer les conduits de vapeur extérieurs. Munie d'un tender à trois essieux, cette série n'est pas envisagée. Tablier au ras des roues dans les deux sous-séries, qui possédaient des distributions différentes :
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La série 1001-1040, fait l'objet de notre modèle. Renumérotée et complétée 2001-2046 entre 1881 et 1889, devenue 4.040D, elle est construite par Schneider au Creusot, d'où nous tenons les plans. La distribution Stephenson, d'un point de vue modéliste, les rapproche de la seconde sous-série précédente. Elle nous est sympathique (entre autres...) car munie d'un tender à deux essieux comparable aux autres séries de machines envisagées. |
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La série 2051 à 2072 de 1903 à 1916, devenue 4.040H, est obtenue par transformation des précédentes en compound à deux cylindres, distribution conservée mais cylindres inégaux et nouvelle chaudière à foyer Belpaire. Quatre d'entre elles ont connu la SNCF. |
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La série 2101 à 2102, si l'on peut s'exprimer ainsi, est obtenue par transformation de machines 2001 avec une chaudière de la série 2051, un réchauffeur différent et surtout, d'un point de vue modéliste, d'une distribution à soupapes commandée par le mécanisme Stephenson. Retransformée ensuite avec un tiroir cylindrique à droite (HP), la 2101 survivante fait un peu figure d'oiseau rare... |
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Après la fusion de 1934, de nombreuses 040 à tender séparé du PO ont servi sur les lignes du midi : parmi elles, des machines des séries suivantes :
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